» Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été ».
Albert Camus
« Tirons notre courage de notre désespoir même ».
Sénèque
» Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été ».
Albert Camus
« Tirons notre courage de notre désespoir même ».
Sénèque
« L’accès au livre, plus que tout, réclame des passeurs : on vient au livre parce que quelqu’un vous y conduit. Et cela durant toute la vie.. Combien de fois avons-nous lu, et souvent aimé, un livre parce qu’il nous venait de quelqu’un que nous aimions, en qui nous avions confiance ? Mieux : qui nous avait fait, dans tous les sens, le don de ce livre ».
Danielle Sallenave
« Nous, on n’aime pas lire » (2009)
« La baguette de fée du romancier abolit les distances et le temps, se joue de la logique et ordonne le hasard. En somme, le roman est la clé de nos songes au prix d’un effort très minime : la lecture ».
Michel Déon
« Il y aurait une écriture du non-écrit. Un jour ça arrivera. Une écriture brève, sans grammaire, une écriture de mots seuls. Des mots sans grammaire de soutien. Egarés. Là, écrits. Et quittés aussitôt ».
Marguerite Yourcenar
Temps de vacances ! Cultivez le nonchaloir !
Sainte-Beuve
« Un penser calme et fort mêlé de nonchaloir ».
Baudelaire
« O boucles, ô parfum chargé de nonchaloir ».
Mallarmé
« Dans un grand nonchaloir chargé de souvenirs ».
Baudelaire
« Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir ».
« Les idées se pressent sous ma plume, si abondantes, que je n’ai même pas le temps de les exprimer ».
Jane Austin
Orgueil et préjugés
« Que m’aurait-il enseigné ?
Je crois qu’il m’aurait désigné l’horizon et encouragé à aller de l’avant ».
Anne Wiazemsky
Une poignée de gens
« Peut-être que lire et écrire, comme rêver et penser, ne servent qu’à faire baisser l’intensité du bruit dans le monde ».
Dany Laferrière
« La gloire des écrits et celle des actions, différente.
La première peut jouir des avantages de la solitude, la seconde est dispensée d’attendre ».
Stendhal
Appropriée en ces temps de couette maladive !
« J’ai mal aux idées. Mes idées sont malades, et je n’ai pas honte de ce mal secret. Je n’ai plus aucun goût, non seulement au travail, mais à la paresse. Aucun remords de ne rien faire. Je suis las comme un qui aurait fait le tour des astres. Je crois que j’ai touché le fonds de mon puits ».
Jules Renard
PS Je vous retrouve jeudi prochain en haut de la margelle, en pleine forme retrouvée, microbes chassés, promis !