Pour mon troisième recueil de nouvelles noires, je n’ai pas encore de titre. Comme je vous l’ai déjà dit, toutes mes histoires portent sur la thématique du train et de la guerre, alors si vous avez des idées… je suis preneuse !
J’ai le contenu de toutes mes nouvelles, les personnages, les actions, leur chute aussi. Ah si j’avais plus de temps perso… j’avancerai plus vite ! Sans compter que mon temps professionnel déborde parfois à la maison. Vous savez ce que je viens de faire ? plusieurs heures à m’esquinter sur des chiffres !! Oui vous avez bien lu, des CHIFFRES, hélas : mon rapport d’activités 2015 d’assistante sociale du personnel. Le Ministère ne demande QUE des chiffres. Imaginez mon pensum. Nombre de personnes reçues, d’entretiens, d’hommes, de femmes, de retraités, de problématiques sociales exposées, par direction administration pénitentiaire, services judiciaires, protection judiciaire de la jeunesse, de réunions, de formations… etc… je vous épargne !
Le week-end s’ouvre enfin sur des MOTS. J’ai interrompu plusieurs semaines l’écriture de mon recueil ferroviaire pour un autre projet. Afin de proposer un ouvrage au Concours de Recueil de Nouvelles d’Angers, j’ai repris d’anciens textes pour le composer. Son titre : « Ta mort viendra… et elle aura mes yeux ».
Je dois reconnaître que l’exercice en fait n’est pas très plaisant. « On te l’avait bien dit » bien sûr ! Mais rien ne vaut l’expérimentation personnelle. Un texte est lié à un contexte, une étape de son parcours d’écriture. Il doit rester dans l’ici et le maintenant de sa construction. Il peut témoigner ainsi de la progression de notre habileté comme un artisan qui peaufine son art au fil des objets.
J’ai réécrit entièrement certains textes considérés avec le recul comme faibles. Mais j’ai plus de plaisir à imaginer de nouvelles histoires que d’en réchauffer d’anciennes. Le travail de réécriture doit être contemporain de la survenue du texte. Après c’est trop tard.
Oui je sais. Anaël Verdier comme Pascal Perrat le disent clairement. Désormais, je mêlerai ma voix à la leur ! Je publierai ce deuxième recueil parce que j’ai une certaine tendresse pour plusieurs nouvelles. Le problème n’est pas la lecture, c’est de les avoir retravaillées.
Désormais, j’irai de l’avant.
Dès demain, je reprends le train de mes nouvelles à venir !
Très jolie chute pour ce billet Agnès ! En tous cas, j’ai hâte de raccrocher le wagon et de lire ces deux recueils 🙂
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« Ta mort viendra… et elle aura mes yeux » sera ta lecture suivante ! Promis !
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c’est vrai que lorsqu’on revient sur des anciens textes on y a perdu un certain élan et parfois même le ton…je te fais confiance 😉
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Je pense avoir amélioré certains textes, considérons encore cela comme des gammes !
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